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Multinationales, citoyens : la grande divergence de la reprise
11/08/2010 15:21
Après la plus grave crise économique depuis près d’un siècle, les chiffres de croissance du 2ème trimestre, confirment que nous échappons à une rechute et que nous sommes sortis de la récession. Mais derrière les phénomènes globaux se cache une grande divergence…
La bourse, reflet de la reprise pour les multinationales
Le CAC 40 connaît des hauts et des bas depuis le début d’année. Après avoir rebondi au-delà des 4000 points en début d’année, il est tombé sous les 3300 points au moment de la crise des dettes souveraines avant de rebondir au-delà de 3700 points cet été, une hausse de plus de 10% depuis l’été. Les marchés sont pris entre deux sentiments contradictoires. D’une part, ils se posent toujours des questions sur le potentiel de croissance du monde occidental et constatent le haut niveau du chômage et des dettes publiques, ce qui créé des accès de nervosité.
D’autre part, ils prennent aussi en compte le rebond massif des profits des grandes entreprises. Le Figaro montre ainsi que pour les 28 entreprises du CAC 40 qui ont déjà annoncé leurs résultats semestriels, le cumul des profits atteint 33 milliards, plus du double des 14,7 milliards du premier semestre 2009 et à peine moins que les 39 milliards de 2008. Bref, les entreprises du CAC 40 ont déjà presque totalement effacé la crise et il y a fort à parier que dès l’an prochain, de nouveaux records devraient tomber. Il aura suffi d’un an à peine pour effacer la plus grave crise depuis 80 ans.
Des citoyens à la peine
Cette situation contraste violemment avec la situation des citoyens. En France, le chômage (au sens large) approche le cap des 4 millions de personnes. Aux Etats-Unis, près de 10% de la population est officiellement sans emploi et sans doute plutôt 15% en réalité. Le salaire médian, qui avait déjà baissé de 4% de 2000 à 2008 selon Joseph Stiglitz, a sans doute poursuivi sa chute. Et si l’Allemagne n’a pas connu de forte hausse du chômage, cela s’explique à la fois par sa démographie et une montée du nombre de travailleurs pauvres (deux millions de salariés gagnent moins de six euros par heure).
Bref, cette crise accentue encore les inégalités entre des multinationales qui parviennent toujours à extraire plus de profits de leur activité, aussi bien grâce à la croissance des pays émergents qu’à la compression des coûts chez nous pour augmenter leurs marges, et la population en général. Ce phénomène est à la fois injuste et inquiétant. Injuste car toute la création de richesse va dans les profits des grandes entreprises et les revenus d’une petite minorité alors que cette richesse est le fruit du travail de tous. Inquiétant car cela montre bien que strictement rien n’a changé depuis la crise.
Beaucoup contestent l’emploi du terme de reprise. En fait, il y a bien une légère reprise, comme l’indiquent un certain nombre d’indicateurs économiques. Mais cette reprise ne profite qu’à une toute petite minorité, au premier rang de laquelle les grandes multinationales…
Laurent Pinsolle
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NDA sur RMC
11/08/2010 15:06
Nicolas DUPONT-AIGNAN sera l’invité des « Grandes Gueules » sur RMC, vendredi 13 août de 13h à 13h35.
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Don du sang à Hénin Beaumont
11/08/2010 07:48
L'E.F.S. organisera, avec le concours de l'Amicale des donneurs de sang bénévoles héninois, une collecte de sang le Mardi 24 août 2010 à la salle des Fêtes. Des bénévoles vous accueilleront de 9h à 12h et de14h à 17h30. Venez nombreux palier à un besoin permanent pour sauver de nombreuses vies.
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La grande rupture
10/08/2010 12:15
LA GRANDE RUPTURE ,
par Francis Brochet
Auteur : Francis Brochet
Broché
Paru le : 14/10/2009
Editeur : Toucan (Editions du)
ISBN : 978-2-8100-0342-6
EAN : 9782810003426
285 pages
Résumé
C'est la crise ! Les dirigeants racontent aux peuples inquiets les fables qui rassurent: morale, protection, État. Mais quel État ? Et quelle morale ? L'État se transforme sous l'influence de l'entreprise, dont il copie le management et les valeurs. Pendant ce temps, les managers du privé prennent les commandes de l'État. C'est la grande privatisation de nos élites, qui met l'État et la politique au service de l'économie et des entreprises. C'est l'avènement de la morale libérale, du travail et du mérite individuel. C'est le triomphe d'un style charismatique. Cette grande rupture vient de loin. Elle est portée par une génération et ses leaders : Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal et Laurence Parisot.
La France change, oui, mais pas comme on le dit. Le propos de ce livre est de décrypter le double langage de nos dirigeants, pour dévoiler les vrais changements en cours.
L’Auteur
Francis Brochet est journaliste au Progrès de Lyon. Longtemps correspondant du journal à Paris, il est depuis quatre ans éditorialiste et responsable des pages nationales et internationales.
Avis du comité local
Ce livre nous démontre le complet changement qui a atteint les valeurs de notre société. L’Etat devient un pantin sous influence des marchés financiers et des entreprises dont il intègre les inepties et le management. Ce changement serait justifié par la crise selon ces fossoyeurs que sont Sarkozy, Parisot, Strauss – Khan, Royal et consort… Tout changer même notre modèle social issu de
la Résistance. Voilà leur ambition pour en finir avec l’exception française qu’ils exècrent.
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C’est la reprise… pour les banques
10/08/2010 11:44
Alors que les Français subissent la hausse du chômage ou la hausse des tarifs de l’électricité, ce n’est pas la crise pour tout le monde. La BNP et la Société Général ont annoncé une hausse spectaculaire de leurs profits. Une nouvelle illustration des injustices de notre système économique.
Des profits sidérants
Les chiffres publiés par les deux plus grandes banques Françaises sont proprement incroyables. Pour le 1er semestre 2010, la BNP a dégagé un résultat net de 4,4 milliards d’euros pour un Produit Net Bancaire (PNB, équivalent du chiffre d’affaires) de 22,7 milliards, soit une marge nette après impôt de près de 20% ! La BNP pourrait ainsi afficher un profit de 8 milliards d’euros pour l’ensemble de l’année. L’article du Figaro souligne que les profits des banques de financement d’investissement ont baissé de 16% quand ceux de la banque de détail (les fameuses commissions) ont… doublé !
Du côté de la Société Générale, les profits ont tout simplement triplé ! Là encore, la baisse des provisions joue un rôle important. Sur le 1er semestre, le PNB progresse de 25% à plus de 13 milliards d’euros. Le le résultat d’exploitation atteint 3,05 milliards, soit plus de 20% du PNB. Il est frappant de constater à quel point les résultats des deux plus grandes banques Françaises (par la capitalisation boursière) sont proches et progressent de manière aussi rapide en ce début d’année. L’ensemble du secteur bancaire se remet décidemment bien de la crise…
De l’exception bancaire
Ces profits exceptionnels démontrent plusieurs choses. Tout d’abord, alors que les conséquences de la crise sont encore douloureuses pour 90% de la population, il est frappant de constater à quel point les banques se sont vite remises de la crise. La comptabilité « créative » joue sans doute un rôle dans ce prompt rétablissement, mais on peut y voir également le double privilège actuel des banques. Outre la rente que constitue la banque de détail (les commissions…), où la concurrence ne semble pas violente, les banques profitent pleinement de la baisse des taux courts…
Plus globalement, ces chiffres posent légitimement la question de la place du secteur bancaire dans nos économies. Est-ce que les bénéfices qu’il apporte justifient réellement de tels profits ? Les banques ne profitent-elles pas d’une rente en se comportant comme un oligopole ? Pire, comme même The Economist l’a écrit, ce secteur privatise ses profits mais peut faire nationaliser ses pertes. Bref, alors que la collectivité paie très cher ses services, elle doit à tout moment être prête à mettre la main à la poche en cas de crise bancaire grave. Les banques ont le beurre, l’argent du beurre et la crémière !
La crise nous montre que le secteur bancaire est comme une sangsue qui vit aux dépens de l’économie productive. Il faut se poser rapidement la question d’une réforme radicale du système financier pour qu’il reprenne une place plus juste au sein de notre système économique.
Laurent Pinsolle
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